Publié dans Société

Intempéries à Tanà - Un petit garçon de 2 ans meurt suite à l’écroulement de sa maison

Publié le lundi, 24 février 2025

Jamais, les sapeurs-pompiers n'ont effectué autant de sorties dans la soirée de dimanche dernier. En cause, les écroulements recensés un peu partout, dans les quatre coins de la ville, ne se comptaient plus que les pompiers ont été littéralement débordés, du moins par la fréquence de leurs interventions. En attendant la statistique officielle, la pluie diluvienne de dimanche dernier a occasionné beaucoup de dégâts, touchant notamment des infrastructures, selon cette fois-ci la Police nationale.

Sans doute, vers 6h du matin hier, le sort réservé à une famille de Volosarika Ambanidia, est le plus sanglant de ces  faits. Un petit garçon de 2 ans a péri dans l'écroulement de sa maison. Ses parents ont dû être hospitalisés.

Là, c'est la partie haute de la ville qui a été le plus le grand théâtre des éboulements. C'était le cas vers 22h dimanche dernier à  Ambatomitsangana Manjakamiadana où une maison d'habitation s'est effondrée. A Andohamandry Ankerakely, un glissement de terrain s'est produit. Le sinistre s'est accompagné de la chute de deux poteaux électriques, vers 2h30 du matin.

Vers 22h à Ambohipotsy, le suspense lié à une fracture partielle de terrain sur lequel sont bâties des habitations surplomblant le vide dans le secteur II, Lot V, était total. Une petite famille a été poussée à déménager par pure mesure de précaution, et ce, jusqu'à la fin de la saison des pluies.

Mais au Lot V Ter, la maison occupée par une femme de 42 ans et son fils s'écroulait. Idem pour le locataire de 20 ans d'une autre maison du Lot V Bis.Il a perdu aussi la sienne. Les victimes ont été hébergées temporairement par leurs familles. A Tsiadana, une ruelle a été bloquée à la suite de l'effondrement d'une clôture, située à 20 mètres de l'arrêt de bus Pavé. Le phénomène  s'est produit vers 23h30, dimanche dernier.

A Mahavoky Besarety, le mur d’enceinte de l'église adventiste a également cédé. D'après un renseignement, l'eau arrivant jusqu’à la mi-ceinture chez un adulte a entrainé cette destruction.

Franck R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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